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delirium

Partons du postulat archaïque selon lequel l’impératif catégorique est la condition de possibilité de la liberté de chaque individu en tant que sujet tout à fait singulier Mais quelle liberté pour un individu confronté aux limites de la morale ? « Liberté d’expression » ou liberté d’expression « moralisée » ? Une morale et des normes, quelques regards manqués, une myriade de bouches qui se confrontent et se tiraillent, simple stigmatisation ou perfide déshumanisation, des solitudes marginalisées, des splendeurs désabusées, une histoire vieille de cent ans, un coup de foudre trop éphémère pour être vrai, des larmes insensées, quelques bombes désamorcées, des sourires forcées, des larmes ravalées... Société. 314159 : Pourquoi t’assumes pas la vérité ? 265359 : Laquelle? 314159 : Qu’on est dans une salle d’attente 265359 : Attendre ? Qu’est-ce que t’attends ? 314159 : Mais qu’est-ce que t’entends ? Une salle d’attente 265359 : C’est ça, laisse moi donc reposer en paix, « soupir » 314159 : Reposer en paix ? Mais où ? Quand ? Maintenant... 265359 : Maintenant ? Qu’est-ce que le présent ? L’écoulement du temps, c’est pas qu’une illusion? 314159 : Le temps qui passe, une illusion ? Du néant par delà le néant ? Tu voudrais arrêter d’exister un instant ? 265359 : L’instant ? L’apanage du temps est gelé, plus rien n’y vit, plus rien n’y meurt, il ne reste que les cendres d’un passé séquestré par les lois de la nature 314159 : De quoi tu parles? 265359 : Repenses le temps et tu trouveras 314159 : Repenses le pour moi 265359 : Le temps n’est rien pour nous si ce n’est une chose extérieure, tu es dans l’attente d’une chose qui ne viendra pas et qui n’est jamais venue, tu ne peux atteindre l’ineffable.

-Kamélia Hakim

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