Les Babouches. Est-ce que je considère la personne qui a fait ces babouches comme un moyen de me tenir chaud aux pieds etc? Ou est-ce que je considère cette personne comme une fin car le fait que j’achète ces babouches lui donne un moyen de subsistance? + Application à toutes sortes de relation vendeur - acheteur ou constructeur - consommateur. Avis : Je considère la personne comme une fin car je ne le connais pas particulièrement et mon comportement lui permet de subsister, et je ne met pas mes babouches en pensant avoir profiter de lui, je pense même plutôt l’inverse.
Le Divertissement. Vidéo sur YouTube : Est-ce que je considère la personne qui a créé ce contenu comme un moyen de me divertir ou est-ce que je le considère comme une fin car il aime ce qu’il fait et lui permet de continuer son activité? Et Inversement? Lui, me considère-t-il comme une fin en soi car il veut me divertir et en a le souhait sincère ou veut -il simplement être populaire etc. et son public serait uniquement un moyen d’accéder à la popularité? Avis : Je considère la personne comme une fin car je l’apprécie en tant que personne et en tant qu’ “Entertainer” mais je ne sais pas comment lui pense. A sa place, je penserais plutôt que ces personnes sont des fins en soi car mon but est de les divertir.
Après-Midi entre amis. Je passe du temps avec mes amis. Est-ce que je considère que ces amis me permettent d’accéder a l’amusement etc, ou est-ce la réciprocité qui fait l’amusement? Suis-je un sociopathe, ou suis-je normal? Si eux m’amuse, eux s’amusent-ils? Auquel cas, est-ce grâce a moi ou non? Avis : J’ose espérer être normal. Je pense que l’amusement vient dans la réciprocité, et que si eux ne s’amusent pas, je ne m’amuserai pas non plus, et je ne considère pas mes amis comme un moyen de m’amuser, mais au contraire, passer du temps avec des amis en tant que fins en soi, amène à l’amusement.
Maxime Universelle Il me semble très difficile d’établir des règles absolues sans la connaissance absolue. Si je n’ai aucune idée de comment vivent certaines personnes, ou dans quelles conditions sont certaines personnes, je n’aurais jamais la capacité d’en établir des maximes qui s'appliquerait de manière absolue. Par exemple, en raison de différences culturelles, religieuses ou d’éducation qui font que je suis le seul à penser exactement à ma manière. J’ai eu une éducation occidentale, je vis avec les nouvelles technologies, je considère tout ceci comme la norme, et, ce qui ne fait pas partie de cette norme ancrée en moi, je le considère systématiquement comme différent, et malheureusement bien souvent en mal. C’est la base de l’ethnocentrisme, du racisme ordinaire et tous ces fléaux qui se basent uniquement sur la vue de la différence. J’ai une éducation largement différente d’un adolescent asiatique, et peu importe si l’on a les mêmes centres d’intérêt, les mêmes goûts, notre éducation sera radicalement différente et cela se verra à nos comportements respectifs, et c’est même cela qui nous définit, avant les goûts et les intérêts, c’est le comportement de l’homme qui le définit. Il est donc pour moi extrêmement difficile d’établir des maximes universelles sans avoir tous les paramètres possibles et imaginables en tête. Avis : A part quelques exceptions à ce que je viens de dire, qui sont les commandements religieux, ancrés dans la culture européenne notamment, qui sont donc des évidences culturelles plus que des règles universelles, cette journée que j’ai passé à réfléchir à cela m’amène à la seule conclusion qui suit : “Je ne suis pas un absolu, et je suis donc incapable de décider l’absolu”.
Lucas
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