Le Vélo
Un objet sans âme futile et naïf.
Quand je suis arrivée, il était là
Rouillé et souillé tel est son apparence
Son aisance, son allégeance
Ces chaines rouillées laissant apparaître un rouge sanglant,
Ses os se brisent sur l’asphalte
Sa peau se crève peu à peu
Quand il danse au milieu des gens
Cet objet de fer sublimé par ce mouvement circulaire,
Suspens le temps un instant.
Alors cette vielle chose endommagée
Grinçant dans le noir, sifflotant dans les rues
Humble véhicule face aux monstres d’acier
Lourd, fardeau d’une vie.
Un fragment d’émerveillement pour tout enfant
Rompant le silence, la douce mélodie du vent sifflotant dans mes oreilles
Il nous emporte dans un monde sans égal.
A cette terre qui coule et cette magie qui s’envole
L’observant de long en large,
Ne voyant rien d’autre que son humble visage,
Il est là prit en tenaille par les monstres de ferrailles.
A la première illusion, apparaît dans ma tête une image extraordinaire,
Il n’est pourtant qu’ordinaire face aux néants des astres tremblant.
Grand amateur de vélos et autres moyens de locomotions basés sur l'utilisations de roues et de freins j'ai vraiment aimé ce texte qui je dois le dire est assez poétique (peut-être parce que c'est de la poésie lOl). En tout cas je balance le #choquéetvraimentpasdéçu